Lactoferrine et santé de la femme : les dernières avancées

Un nombre grandissant de produits et compléments alimentaires se positionne aujourd’hui sur le segment de la santé de la femme. En 2022, le marché des compléments alimentaires dédiés à cette promesse s’élevait en effet à 2,5 milliards de dollars.[1] Plusieurs ingrédients dont la lactoferrine sont devenus des incontournables du secteur. Depuis 60 ans, de nombreuses publications se sont ainsi penchées sur les propriétés et modes d’action de la protéine bioactive et ce mouvement ne semble pas ralentir. Récemment encore, de nouvelles études mêlant lactoferrine et santé de la femme ont encore été publiées.

Qu’est-ce que la lactoferrine ?

La Lactoferrine est une glycoprotéine dont la partie protéique contient l’ensemble des acides aminés dont 34 % d’acides aminés essentiels[2]. On la retrouve naturellement dans certains fluides biologiques humains dont le lait maternel, la salive, le liquide séminal à des concentrations différentes ou encore dans le lait de vache. En tant qu’expert du fractionnement du lait, Armor Protéines spécialiste français des ingrédients laitiers, fait partie des rares fabricants au monde sachant extraire cette protéine bioactive.

Depuis 2012, la lactoferrine bovine est autorisée en tant que nouvel ingrédient alimentaire en Europe. Elle a ainsi investi des marchés variés : compléments et denrées alimentaires pour la nutrition sportive, l’infantile, pour les seniors ou encore, la nutrition animale.[3] Si la lactoferrine trouve sa place dans de si nombreux produits, c’est notamment grâce à ses propriétés anti-oxydantes, anti-microbiennes, anti-inflammatoires et immunomodulatrices en grande partie liées à sa capacité à réguler le métabolisme du fer.[4]

Lactoferrine et santé de la femme, de quoi parle-t-on ?

Aujourd’hui très dynamique, le marché de la santé de la femme répond à des problématiques diverses rencontrées par les femmes au cours de leur vie grâce à un portefeuille toujours grandissant d’ingrédients innovants. La lactoferrine, en particulier, est multifonctionnelle, grâce à sa capacité à réguler le fer. La Lactoferrine est l’allié de la santé féminine pour répondre aux problématiques^{4,[5],[6],[7],[8]} :

• D’anémie : la structure de la protéine améliore la régulation du métabolisme du fer.
• De SPM et d’inconforts du cycle menstruel par son action anti-inflammatoire.
• De développement et de soutien de l’immunité de la mère et de son enfant.

Lactoferrine et santé de la femme : quelques études publiées sur les 3 dernières années

Lactoferrine et microbiote

Une première étude porte sur la relation entre la lactoferrine et le microbiote. Plus précisément, c’est au niveau du microbiote génital féminin que l’influence de la lactoferrine a été analysée par une revue d’études. Celui-ci est notamment composé par plusieurs espèces de bactéries symbiotiques inhibant la croissance de micro-organismes pathogènes et des processus inflammatoires. Les études se sont alors intéressées au potentiel caractère de la lactoferrine et confirment que la glycoprotéine exerce une action bénéfique sur le microbiote génital. Une telle action est associée à l’inhibition d’infections bactériennes, fongiques et aux symptômes inconfortables ou douloureux pouvant en découler : inflammation pelvienne, infections des voies urinaires ou accouchements prématurés, par exemple.[9]

Lactoferrine et anémie liée à une carence en fer                       

Lors d’une grossesse, de nombreuses carences alimentaires peuvent survenir. La carence en fer fait partie des plus courantes et peut conduire au développement d’anémie. Les conséquences néfastes pour la mère et l’enfant telles que la fatigue ou les migraines sont souvent traitées par la mise en place d’une supplémentation en fer. Dans ce contexte, le rôle de la lactoferrine dans le métabolisme du fer peut être mis à profit afin d’optimiser la supplémentation. Par ailleurs, la glycoprotéine inhibe les processus inflammatoires responsables de l’anémie. C’est donc un rôle multiple que la protéine peut endosser face à cette carence.[10]

La poursuite de l’étude de la lactoferrine s’accompagne d’une meilleure connaissance et gestion de la santé de la femme. Forts de notre expertise chez Armor Protéines, nous nous inscrivons dans ces deux mouvements parallèles en proposant une gamme de complexes bioactifs à base de lactoferrine dédiés à la santé féminine.

[1] Euromonitor International, Transforming Women’s Health : Empowering women through the Life Cycle, May 2023
[2] Afssa, Avis de l’Agence Française de sécurité sanitaire des aliments relatifs à l’évaluation du rapport d’évaluation initial établi par les autorités belges concernant la mise sur le marché d’un nouvel ingrédient alimentaire : la lactoferrine bovine dans le cadre du règlement 258/97 CE, 2008
[3] Journal Officiel de l’Union Européenne, Décision d’exécution de la commission autorisant la mise sur le marché de la lactoferrine bovine en tant que nouvel ingrédient alimentaire, 22/11/2012
[4] Presti, S.; Manti, S.; Parisi, G.F.; Papale, M.; Barbagallo, I.A.; Li Volti, G.; Leonardi, S.; Lactoferrin: Cytokine Modulation and Application in Clinical Practice. J.Clin. Med. 2021, 10, 5482
[5] Li, Y.-Q.; Guo, C. A Review on Lactoferrin and Central Nervous System Diseases. Cells 2021, 10, 1810
[6] Karav S, German JB, Rouquié C, Le Parc A, Barile D. Studying Lactoferrin N-Glycosylation. Int J Mol Sci. 2017 Apr 20;18(4):870
[7] Artym, J.; Zimecki, M.; Kruzel, M.L. Lactoferrin for Prevention and Treatment of Anemia and Inflammation in Pregnant Women: A Comprehensive Review. Biomedicines 2021, 9, 898
[8] Superti F. Lactoferrin from Bovine Milk: A Protective Companion for Life. Nutrients. 2020 Aug 24;12(9):2562
[9] Artym J, Zimecki M. Antimicrobial and Prebiotic Activity of Lactoferrin in the Female Reproductive Tract: A Comprehensive Review. Biomedicines. 2021 Dec 17;9(12):1940. doi: 10.3390/biomedicines9121940. PMID: 34944756; PMCID: PMC8699013.
^[10] Artym J, Zimecki M, Kruzel ML. Lactoferrin for Prevention and Treatment of Anemia and Inflammation in Pregnant Women: A Comprehensive Review. Biomedicines. 2021