Le saviez-vous ? Les femmes se perçoivent en moins bonne santé que les hommes, malgré le fait qu’elles déclarent de meilleures habitudes de vie. C’est un fait, la santé féminine reste encore trop souvent reléguée au second plan et les problématiques féminines restent encore assez peu étudiées. Pourtant, les femmes sont en quête de solutions pérennes pour les différentes étapes de leur vie, comme le cycle menstruel, la grossesse, le postpartum et la ménopause. Autant de problématiques auxquelles il est capital d’apporter des réponses.
Les problématiques de santé féminine : une réalité biologique spécifique
La santé des femmes ne se résume pas à une version féminine de la santé masculine. Les différences biologiques et hormonales entre les sexes influencent le fonctionnement de l’organisme, les symptômes, la prévalence de certaines pathologies ainsi que la réponse aux traitements. Les femmes traversent des phases de vie marquées par d'importants bouleversements physiologiques, chacun générant son lot de défis quotidiens. Parmi elles, les problématiques liées aux cycles de vie féminins – menstruation, grossesse, ménopause… -
Santé reproductive : un équilibre souvent précaire
Les troubles liés au cycle menstruel affectent une majorité de femmes. Près de 48 % d’entre elles souffrent de syndrome prémenstruel (SPM), qui se manifeste par des douleurs, de la fatigue, des troubles du sommeil ou encore des sautes d’humeur. Banalisés et souvent minimisés, ces symptômes peuvent pourtant impacter la qualité de vie : chez 20 % des femmes concernées, ils sont assez sévères pour perturber leurs activités quotidiennes. La période des menstruations qui s’en suit apporte lui aussi son lot de douleurs. En effet, la prévalence de dysménorrhée (douleurs menstruels) dans le monde est évaluée entre 45 et 95 %.
L’anémie, principalement causée par une carence en fer, en vitamine B12 ou en acide folique concerne environ 30 % des femmes et aggrave la fatigue chronique. Parmi les causes sous-jacentes : pertes menstruelles abondantes, alimentation inadéquate ou mauvaise absorption du fer.
Des pathologies comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui touche jusqu’à 13 % des femmes en âge de procréer, provoque un déséquilibre hormonal et est une des principales causes d’infertilité. L’endométriose touche quant à elle 10 % des femmes. Elle provoque des douleurs chroniques et peut également altérer la fertilité.
Le post-partum constitue une autre période à risque : au-delà des bouleversements physiques, il est aussi émotionnellement éprouvant. La dépression post-partum toucherait entre 10 et 15 % des jeunes mères dans le monde, souvent dans le silence.
Enfin, il est à souligner que près de la moitié des femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) utilise des contraceptifs, 42,6 % sous forme de contraception hormonale, comme le stérilet, la pilule ou l’implant.
Santé mentale : un impact sous-estimé
Les fluctuations des hormones oestrogène et progestérone ont une incidence directe sur la santé mentale féminine. Le cycle menstruel peut influencer l’humeur, la motivation ou la gestion du stress. À cela s’ajoute l’impact indirect de pathologies comme l’anémie, le fer contribuant à une santé cognitive normale, une carence pourrait donc avoir un impact sur le bien-être mental.
Les troubles anxieux sont plus fréquents chez les femmes, et le burnout les touche davantage (46 % contre 37 % des hommes), notamment en raison de la charge mentale, de la gestion familiale, de carrières souvent moins valorisées ou encore de la pression sociale.
Plus alarmant : 33 % des femmes ont déjà pris un congé pour des raisons de santé mentale, un chiffre qui souligne l’urgence de reconnaître et de mieux accompagner ces troubles.
Santé physique : des différences à prendre en compte
Les déséquilibres hormonaux ont aussi des effets physiques concrets : troubles digestifs, migraines (2 à 3 fois plus fréquentes que chez les hommes), mais aussi fatigue chronique. Les maladies cardiovasculaires, souvent perçues comme masculines, sont en réalité la première cause de mortalité chez les femmes. L’accident vasculaire cérébral (AVC) cause 49 % des décès féminins dans le monde, contre 40 % chez les hommes.
Autre enjeu majeur : l’ostéoporose. Après la ménopause, la chute du taux d’œstrogènes accélère la perte osseuse. Résultat : une prévalence deux fois plus élevée chez les femmes (23,1 %) que chez les hommes (11,7 %).
Quelles peuvent être les solutions ?
Face à la complexité et à la diversité des problématiques de santé féminine, le manque d’études dédiées et de solutions adaptées souligne l’urgence de développer des solutions pour soulager les femmes au quotidien. Plusieurs leviers peuvent être mobilisés, de la prévention à la formulation de produits nutraceutiques.
Une meilleure prévention et éducation
La prévention reste l’outil le plus efficace. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’engage à améliorer la santé des femmes à travers sa stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent (2016-2030). Elle vise à sensibiliser les populations, améliorer les systèmes de soins et encourager la recherche.
Des traitements à faire évoluer
Des pathologies comme l’endométriose souffrent encore de diagnostics longs et complexes. A noter que des recherches sont en cours, notamment au travers de l’étude ComPare-Endométriose lancée en 2019. Pour autant, de nombreux symptômes féminins ont longtemps été minimisés ou perçus comme “normaux”, rendant leur traitement difficile.
L'essor des solutions nutraceutiques
Parallèlement, l’approche nutraceutique gagne en popularité. Plantes adaptogènes, vitamines, minéraux, omégas, acides aminés ou encore probiotiques sont autant d’actifs naturels utilisés pour soulager certains symptômes de manière complémentaire à la médecine conventionnelle.
La lactoférrine : une alliée émergente pour la santé féminine
Parmi les solutions innovantes pour améliorer la santé féminine, la lactoferrine se distingue en tant qu’ingrédient polyvalent. Il s’agit d’une glycoprotéine naturellement présente dans les sécrétions humaines, le lait maternel ou le lait de vache, dotée de propriétés multiples démontrées dans de nombreuses études scientifiques,,.
Anti-inflammatoire, antimicrobien et antioxydant, une étude a montré qu’elle pouvait réduire les douleurs et inflammations associées au cycle menstruel.
Elle améliore l’absorption du fer, ce qui en fait un ingrédient clé pour les femmes souffrant d’anémie, notamment en période de règles abondantes ou de post-partum.
Grâce à ses propriétés immuno-modulatrices, la lactoferrine peut être également intéressante dans le soutien du système immunitaire, un atout précieux pour la mère et l’enfant durant les premiers mois de vie.
Armor Protéines bénéficie de plus de 30 ans d’expertise dans la production de lactoferrine. Engagée dans le soutien à la santé féminine, l’entreprise propose ArmorFerrin, une lactoferrine hautement purifiée à la bioactivé préservée. Parfaitement adaptée pour la formulation de compléments alimentaires innovants, et répondant aux enjeux de santé féminine, en particulier pendant les phases sensibles du cycle menstruel et du post-partum.
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