Les tendances de consommation et les réglementations alimentaires évoluent rapidement. Les consommateurs privilégient de plus en plus des produits sains et naturels, tout en restant attentifs à la qualité, au prix et à la praticité. Parallèlement, les entreprises agroalimentaires doivent se conformer à des réglementations strictes, notamment en matière d'additifs alimentaires, pour garantir la sécurité et la transparence des produits.
Les priorités des consommateurs, entre qualité, prix et santé
A l’échelle mondiale, 2 consommateurs sur 5 privilégient des choix alimentaires pour préserver leur santé [1]. Ils sont en effet de plus en plus exigeants et attentifs à la qualité des produits qu’ils consomment, qui doivent désormais être à la fois savoureux et sains.
Les consommateurs sélectionnent en priorité les produits offrant des avantages nutritionnels, contribuant ainsi à leur bien-être. La santé est d’ailleurs le paramètre considéré par les consommateurs comme le principal axe de développement des nouveaux produits [1].
Outre cet aspect santé, les consommateurs sont en recherche de naturalité, un concept qui englobe des listes d’ingrédients plus courtes, des ingrédients plus naturels et une vigilance sur la présence d’additifs alimentaires [3].
Dans cette recherche de produits meilleurs pour la santé, les consommateurs accordent une importance particulière à l’aspect pratique du produit, avec une préférence pour les produits faciles d’utilisation. Les entreprises doivent donc veiller à répondre à ces attentes, tout en prenant en compte le premier paramètre de choix d’achat : le prix [2].
Une réglementation qui évolue
Dans le même temps, les entreprises agro-alimentaires sont tenues de prendre en compte la réglementation, notamment en termes d’additifs alimentaires. Ces derniers sont soumis au respect des règles édictées par l’Union Européenne et doivent énoncer sur l’étiquette les additifs utilisés selon le règlement n°1333/2008, qui s’applique depuis janvier 2010.
A date, la réglementation européenne autour des additifs définit des doses maximales autorisées pour chacun d’eux. Leur emploi ne doit pas être source de confusion pour le consommateur et l’effet technologique pour lequel il est utilisé doit être démontré.
Il est intéressant de noter que l’EFSA réévalue régulièrement certains additifs. Ainsi, à titre d’exemple, le dioxyde de titane (E171), utilisé comme colorant et pour ses propriétés anti-agglomérantes, a connu plusieurs évolutions réglementaires. Une étude a démontré en 2017 que son inhalation provoquait des tumeurs chez le rat, le classant comme cancérogène suspecté pour l’humain. Son utilisation n’est plus autorisée en Europe depuis 2022 [3].
Plus largement, cette réglementation est sujette à des évolutions suite aux publications récentes de nouvelles études scientifiques qui mettent en lumière l’impact de la consommation d’additifs alimentaires sur la santé. Parmi celles-ci, deux études menées par l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle Cress-Eren (composée de chercheurs de l’Inserm, INRAE, Université Sorbonne, Université Paris Cité et Cnam), sont particulièrement intéressantes. Elles ont en effet démontré le lien entre la consommation de produits contenant des émulsifiants (tels que les mono et diglycérides d’acides gras, les carraghénanes, les amidons modifiés, les phosphates, etc) et un risque accru de cancers (notamment du sein et de la prostate) [4], ainsi que de maladies cardiovasculaires [5].
Face à ces challenges, Armor Protéines propose sa solution de concentré de minéraux du lait : Vitalarmor® Ca M10 pour aider les industriels à répondre aux attentes des consommateurs et aux exigences réglementaires, en apportant une solution efficace aux défis de production.
[1] Innova Market Insight, Consumer Trends 2023 : The Pursuit of Healthier Choices, 2023
[2] FirstInsight, Price vs quality, what matters most to consumers?, 2023
[3] INRAE, Dioxyde de titane alimentaire interdit en Europe : retour sur la mise en évidence de ses effets toxiques, 2023
[4] Inserm, La consommation de certains additifs alimentaires émulsifiants serait associée à un risque accru de cancers, 2024
[5] Inserm, Association entre la consommation d’additifs alimentaires émulsifiants et le risque de maladies cardiovasculaires, 2023