Au cours de leur vie, les femmes connaissent plusieurs périodes qui nécessitent une attention particulière et troublent parfois le métabolisme : les cycles menstruels, une grossesse, un accouchement, la ménopause… La femme est donc en général plus sujette à des infections ou maladies et sera donc amenée à consulter divers professionnels de santé. Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions pour soulager ces maux et rester en bonne santé tout au long de sa vie.
Se prémunir du risque d’anémie
Près de 30% des femmes entre 15 et 49 ans souffrent d’anémie1. L’anémie, caractérisée par une diminution du taux de globules rouges, provoque différents symptômes : fatigue, essoufflements, vertiges, maux de têtes, frissons ou encore troubles digestifs. Une supplémentation en fer est alors souvent conseillée.
Des compléments alimentaires sont souvent prescrits pour supplémenter les personnes anémiées. Cependant, le fer, difficilement absorbable par l’organisme, est peu biodisponible. Une supplémentation trop importante peut entraîner des problèmes intestinaux, des inflammations et du stress oxydatif.
Pour éviter ces troubles, il peut donc être judicieux d’augmenter l’absorption de fer directement présent dans l’alimentation quotidienne grâce à des molécules innovantes et sans effet secondaire comme la lactoferrine.
Le risque d’anémie chez la femme enceinte :
Chez la femme enceinte, le risque d’anémie est bien réel et peut être un vrai danger. L’anémie augmente le risque d’accouchement prématuré, de fausse-couche ou crée un déficit de développement de l’enfant. Ces périodes pré et néonatale sont d’autant plus critiques que l’enfant est très vulnérable, du fait de son système immunitaire encore immature.2
Les réactions immunitaires sont déclenchées lorsqu’on fait face à une infection. Le rôle de ces réactions est d’éliminer les corps étrangers : virus ou pathogènes à notre organisme. La lactoferrine qui possède un bénéfice santé immunomodulateur intervient dans la maturation, activation et prolifération de différentes cellules immunitaires via les récepteurs à la surface de ces cellules.
Pour développer ce système immunitaire, le bébé acquiert aussi des anticorps transmis passivement par sa mère à travers le placenta, transfert réalisé majoritairement au cours du troisième trimestre. Cela signifie que l’enfant né prématurément ne pourra pas bénéficier de cette protection immunitaire complète.
De plus chez la femme enceinte, le lien de causalité entre infection, inflammation et accouchement prématuré est aujourd’hui avéré. En effet, l’inflammation peut causer des altérations sévères sur l’organisme. Aujourd’hui plus d’1/3 des accouchements prématurés sont liés à une inflammation des membranes fœtales.3
La lactoferrine possède aussi la capacité d’agir sur le processus inflammatoire, en activant les voies de signalisation qui induisent la réaction anti-inflammatoire. De plus, l’administration de la lactoferrine par voie vaginale diminue l’inflammation et la quantité d’interleukine 6 au niveau amniotique3. Cette cytokine pro-inflammatoire est aujourd’hui associée à des complications durant la grossesse, et en particulier des risques d’accouchement prématuré.
La lactoferrine et la santé vaginale
Au cours de leur vie, 3 femmes sur 4 seront touchées au moins une fois par une infection vaginale 4 Les vaginoses bactériennes sont caractérisées par une altération du microbiote vaginal. Cette infection touche dans le monde quasiment 1 femme sur 2 dans leur vie. Elle est très désagréable, provoquant irritations et démangeaisons.
Chez la femme enceinte, cette vaginose peut être associée à un risque d’accouchement prématuré d’où la nécessité de la soigner rapidement. Un traitement antibiotique est le plus souvent prescrit pour soigner ces infections. Mais les antibiotiques créent parfois une résistance microbienne et donc une récidive de l’infection. De « récentes » études ont démontré que la lactoferrine pouvait réduire les symptômes et les récidives d’infections pour la vaginose et la candidose5
La lactoferrine, protéine à la fois intrigante et remarquable permet donc de réduire le risque d’anémie sans créer de complications de supplémentation en fer mais aussi de proposer une solution alternative aux antibiotiques lors d’infections bactériennes vaginales.
1 https://www.who.int/data/gho/data/themes/topics/anaemia_in_women_and_children
2 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00831600/document
4 https://sante.lefigaro.fr/article/mycose-vaginale-une-verite-qui-demange/
5 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24642648/