Au cours des dernières années, la pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur le secteur de la santé, en accélérant le développement de nouvelles solutions préventives.
Dans ce contexte mondial particulier, de nombreuses revendications féministes ont également mis en lumière divers sujets, dont l'impact du post-partum sur les jeunes mères. Cette conjonction de facteurs a favorisé l'émergence de nouveaux leviers d'innovation dans le domaine de la nutraceutique, pour répondre à une problématique encore peu couverte.
Le post-partum est la période qui couvre la fin de l'accouchement jusqu'au retour de couches, c’est-à-dire les premières règles après la grossesse.
Cette période peut être accompagnée de bouleversements physiques tels que de la fatigue, des troubles du sommeil, des courbatures et une perte d'appétit. Elle peut également entraîner des bouleversements émotionnels, notamment une diminution de la libido, une perte d'intérêt pour des activités, des crises de panique ou d'angoisse, de la tristesse, des sautes d'humeur et de l'irritabilité.
Ces changements émotionnels sont principalement liés au bébé et peuvent inclure un manque d'intérêt pour le bébé, des inquiétudes, un sentiment d'incapacité de s’en occuper, de la culpabilité et une perte d'estime du maternage.
Cette période, souvent appelée "baby blues", peut durer quelques heures ou quelques jours. Cependant, lorsque les symptômes persistent pendant plus de deux semaines, il peut s'agir d'une dépression post-partum [1].
Une grande partie des jeunes mères est concernée par des difficultés post-partum : En moyenne, 58 % sont touchées par le babyblues. 64% des femmes souffrent de fatigue après l’accouchement [2] et 60 à 80% de troubles psychiques (anxiété, humeur) [3]
La dépression post-partum, quant à elle, toucherait 10 à 15% des femmes dans le monde [4]. En France, près d'une mère sur cinq est touchée par cette maladie dans les quatre semaines qui suivent l'accouchement [5]. La dépression post-partum peut durer des mois, voire plus d'un an, si elle n'est pas prise en charge rapidement. Elle peut entraver l'établissement d'un lien harmonieux et ajusté entre la mère et le bébé, lien alors essentiel pour le développement psycho-affectif de l'enfant, la santé de la mère et celle du couple à moyen et long terme.
Le post-partum est un sujet délicat qui mérite une prise en charge adéquate. Il implique des interactions complexes entre plusieurs facteurs, qu'ils soient psychologiques, sociaux, biologiques, génétiques ou environnementaux. Parmi ces facteurs, on retrouve le stress, le manque de sommeil, les antécédents de dépression, les problèmes hormonaux (chute des taux d'œstrogènes, de progestérone et d'hormones thyroïdiennes), la génétique et la régulation du taux d'ocytocine [6].
Malheureusement, la dépression post-partum est encore insuffisamment diagnostiquée et traitée. Seulement une femme sur deux souffrant de cette maladie serait reconnue comme malade par le médecin généraliste ou d'autres professionnels de santé [7].
La période après l’accouchement chez les femmes est plus considérée aujourd’hui au sein des entreprises et du secteur médical.
En France, par exemple, le post partum commence à être pris au sérieux avec un entretien postnatal précoce proposé aux jeunes mères depuis le 1er juillet 2022, et est pris en charge à 70 % par l’assurance maladie [7] .
Toujours en France, sur plus de 100 startups de la Femtech, 13% sont positionnées sur la maternité et le post partum [8]. La Femtech désigne l'ensemble des technologies, produits et services innovants, notamment les compléments alimentaires, dédiés à la santé des femmes : fertilité, contraception, cycles menstruels, bien-être sexuel, ménopause, etc.
Malgré les multiples problématiques liées au post-partum que nous avons évoquées précédemment, les compléments alimentaires spécifiquement conçus pour cette période sont encore peu présents sur le marché.
La nutraceutique offre des promesses intéressantes pour soutenir les femmes pendant le post-partum, en luttant contre les baisses d'humeur, la fatigue, le stress, la perte de cheveux et en améliorant la qualité du lait maternel. Il est d’ailleurs important de noter que les besoins chez les femmes allaitantes sont plus importants, notamment en eau, et vitamines A et B. En effet, la grossesse, comme l’allaitement, conduit à une augmentation des besoins énergétiques de la mère [9].
Ainsi, il est important de développer des compléments alimentaires spécifiques au post-partum avec des formules qui puissent être compatibles avec l'allaitement, qui répondent aux besoins nutritionnels spécifiques des femmes pendant cette période, et qui garantissent la sécurité et l'efficacité du produit pour la mère et le bébé.
Cependant, il est important de noter que la nutraceutique ne peut pas remplacer une prise en charge globale et personnalisée du post-partum. Les femmes avec des symptômes de dépression post-partum ou d'autres problèmes de santé mentale doivent consulter un professionnel de santé qualifié pour obtenir un diagnostic et un traitement appropriés.
Basé sur notre forte expertise en formulation nutritionnelle dans les ingrédients laitiers et les produits finis, Armor Protéines a créé ArmorRestore®, un concept de protéines et de minéraux laitiers avec de la Lactoferrine et du calcium comme ingrédients clés. Il fournit une solution bioactive laitière spécifique pour la santé des os [10] et l’énergie [11].
Pour soutenir les femmes dans la délicate période du post-partum, Armor Protéines propose de combiner le complexe ArmorRestore® avec du magnésium, des vitamines C et B8 pour créer le concept car MumBoost, un complément alimentaire qui permet d’aider les jeunes mères à retrouver énergie et vitalité (mentale et physique).
Sources:
[1] Le manuel MSD. Dépression du post-partum, 2022
[2] Badr HA, Zauszniewski JA. Meta-analysis of the predictive factors of postpartum fatigue. Appl Nurs Res. 2017 Aug; 36:122-127. doi: 10.1016/j.apnr.2017.06.010. Epub 2017 Jun 19. PMID: 28720232.
[3] Manjunath NG, Venkatesh G, Rajanna. Postpartum Blue is Common in Socially and Economically Insecure Mothers. Indian J Community Med. 2011 Jul;36(3):231-3. doi: 10.4103/0970-0218.86527. PMID: 22090680; PMCID: PMC3214451
[4] Woody CA, Ferrari A, Siskind D, Whiteford H, Harris M. A systematic review and meta-regression of the prevalence and incidence of perinatal depression. J Affect Disord. 2017; 219: 86-92
[5] Santé Publique France, 1000 premiers jours.fr, Le baby blues et la dépression post-partum, avril 2024
[6] C Cardaillac, C Rua, E G Simon, W El-Hage, Oxytocin and postpartum depression, 2016
[7] CNGOF. Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum
[8] Care Insights. Etat des lieux femtech, 2023
[9] ANSES, AVIS révisé de l'Anses relatif à l'actualisation des repères alimentaires du PNNS - Femmes enceintes et allaitantes, 2019
[10] Riche en calcium nécessaire au maintien des os normaux, et en protéines qui contribuent au maintien des os normaux
[11] Source de fer qui contribue à réduire la fatigue